Symptomatologie
La vessie hyperactive se caractérise par une miction impérieuse, des mictions fréquentes et une nycturie. Le symptôme le plus important de l’hyperactivité vésicale est l’envie soudaine et forcée de vider votre vessie. Ceci est souvent difficile voire impossible à retarder. La miction involontaire peut être causée par une variété de facteurs, y compris l’abus d’alcool, de caféine et une activité physique limitée. L’urine involontaire peut être causée par une rétention urinaire chronique, qui peut survenir lorsqu’il y a une obstruction sous-vésiculaire et des dommages à l’innervation de la vessie.
Un traitement efficace du syndrome de la vessie hyperactive nécessite une compréhension de la physiologie morbide de la vessie. La fonction normale des voies urinaires inférieures (LUT) est une interaction coordonnée complexe entre le cortex et le pont du cervelet. Cette interaction complexe inclut également les centres rachidiens qui sont anatomiquement liés à la LUT. Le dysfonctionnement des voies urinaires inférieures peut être causé par des changements fonctionnels ou morphologiques à n’importe quel stade de cette chaîne complexe.
La vessie hyperactive peut être classée selon sa cause étiologique. La vessie hyperactive peut être causée par divers facteurs. Ceux-ci incluent une augmentation soudaine de la pression intravésicale lorsque la vessie est petite, une augmentation des activités myogénétiques spontanées, une réponse altérée à la stimulation, des contractions tétaniques et des altérations caractéristiques des cellules musculaires lisses du détrusor.
Facteurs De Risque Pour Le Développement De La Vessie Hyperactive
Aujourd’hui, le rôle de tous les facteurs dans le développement de la vessie hyperactive est discuté.
Ce sont les suivants :
Âge et sexe
Le risque d’hyperactivité vésicale augmente avec l’âge. La vessie hyperactive est plus susceptible d’affecter les personnes âgées de plus de 60 ans. L’hyperplasie prostatique, qui est une affection qui affecte presque tous les hommes de plus de 60 ans, explique ce risque accru. Cependant, l’hyperplasie ne signifie pas qu’il n’y aura pas de modifications de la vessie liées à l’âge chez les hommes ou les femmes.
Chez les patients âgés, le développement hyperactif de la vessie est souvent le signe d’une maladie neurogène ou vasculaire telle que le diabète, une pathologie cérébrovasculaire et l’athérosclérose.
Facteur génétique
Ce facteur est souvent difficile à identifier dans le syndrome de la vessie hyperactive. Il est important d’étudier des individus affines dans des environnements similaires et avec le même mode de vie pour une évaluation objective de l’hérédité. Cependant, la recherche épidémiologique a montré qu’il existe un lien étroit entre les antécédents familiaux et la possibilité d’hyperactivité vésicale chez les descendants. Les statistiques montrent que 19% de ces cas sont causés par des facteurs génétiques.
Caractéristiques culturelles, particularités du mode de vie
Les résultats de la recherche épidémiologique dans différents pays sont présentés : États-Unis, Europe occidentale et orientale. Asie. Il existe des différences significatives dans l’incidence de la vessie hyperactive dans ces pays. Elle peut s’expliquer par des facteurs sociaux. Par exemple, les femmes japonaises sont plus ouvertes aux symptômes d’hyperactivité vésicale que les femmes américaines et européennes. La diffusion du syndrome pourrait également dépendre de facteurs culturels, de choix de vie et de régime alimentaire.
Pathologies de la vessie urinaire
Le développement de l’hyperactivité du détrusor peut être accéléré par des tumeurs ou des calculs vésicaux. Cela peut entraîner des symptômes d’hyperactivité vésicale. Ce syndrome peut également être exacerbé par une atteinte de la contractilité du détrusor. Le trouble de contractibilité peut entraîner une vidange incomplète de la vessie et une rétention urinaire.
Incontinence
Un certain nombre d’études ont montré que les problèmes fécaux sont un facteur de risque de développement de la vessie hyperactive. Il se produit souvent en conjonction avec ce syndrome.
Infections urinaires récurrentes
La cystite dans la nature récurrente de la cystite peut provoquer l’activation des terminaisons nerveuses sensorielles de la vessie, ce qui peut conduire à une réponse inadéquate lors du remplissage de la vessie. C’est ce qu’on appelle le syndrome de la vessie hyperactive.
Ménopause
Les recherches épidémiologiques sur la vessie hyperactive chez les femmes n’ont pas montré de lien entre la ménopause, ce syndrome et celui-ci. Cependant, des études expérimentales ont montré qu’une carence en œstrogènes peut entraîner une hyperactivité et un trouble de la contractilité du détrusor.
Administration des médicaments
Les symptômes d’hyperactivité vésicale peuvent être causés par divers médicaments.
- Inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotension ;
- Antagonistes et antagonistes alpha-adrénergiques
- Médicaments anticholinergiques
- Inhibiteurs des canaux calciques;
- Diurétiques
- Traitements de l’incontinence urinaire
- Stupéfiants
- Remèdes hypnotiques et sédatifs
- Vincristine
Obstruction sous-vésiculaire, augmentation de la glande prostatique
60% des patients présentant une obstruction cystométrique dérivée d’une hypertrophie bénigne de la prostate semblent avoir une hyperactivité du détrusor.
Traitement Médicamenteux
Le seul traitement des symptômes d’hyperactivité vésicale est la médication. Les médicaments anticholinergiques sont le groupe de médicaments le plus efficace. Ces médicaments sont efficaces et ne laissent aucun doute aux patients ou aux médecins.
Voici les médicaments les plus couramment utilisés :
- Oxybutrine (deux à trois fois par jour);
- Smazmex : De cinq à quinze mg par jour
- Toltérodine (quatre mg par jour);
- Vezicar (jusqu’à dix mg).
Ces médicaments sont utilisés pour traiter l’hyperactivité vésicale. La thérapie peut être efficace pour les patients jusqu’à six-huit mois. Une rechute peut survenir après la fin de cette période. Un patient devra suivre un nouveau cours de thérapie.
Remèdes Maison
Les remèdes maison améliorent la fonction des organes et restaurent leurs fonctions. Ce traitement favorise la régénération des tissus endommagés.
- Vous pouvez faire des infusions de tutsan à base de plantes au lieu de boire du thé. Pour préparer ce remède, 40 mg de feuilles sèches doivent d’abord être infusés dans un litre d’eau bouillante pendant au moins deux heures. Filtrez-le ensuite.
- Tutsan peut être mélangé avec centaurée. Chaque plante doit être infusée avec 1 litre d’eau bouillante pendant au moins 20 heures. Après cela, filtrez l’eau. Cette infusion doit remplacer le thé, qui doit être consommé 1 à 2 fois par jour.
- Les feuilles peuvent être utilisées pour traiter les maladies. 1 cuillère à soupe suffit pour un verre d’eau bouillante. Le remède est infusé dans l’heure, puis filtré. Il peut être pris en petites quantités 3 à 4 fois par jour avant de manger.
- Myrtille rouge. Les infusions de feuilles de myrtille peuvent être utilisées pour traiter les troubles de la vessie. Faites infuser 2 cuillères à soupe de cuillères à soupe dans 1 litre d’eau bouillante. Placez l’infusion dans un endroit chaud, puis filtrez-la.
